Il ya de ces jours d'automne où l'on ne sait si tout va bien, si la Terre tourne dans le mauvais sens ou bien si, au contraire, la joix est au rendez-vous. Il y a de ces sensations éphémères, qui reviennent et repartent, voltigeant dans les airs au gré du vent. Ils tourbillonnent au dessus de mon maigre corps, enveloppent mon visage, tendrement enfouit dans une écharpe chaude. J'aurai pu croire que celle-ci me réchaufait si je n'avais su que tes fines lèvres étaient l'unique cause de cette fièvre ardante. Ces flemmes jaissant du sol. Mes pas ne se soucient plus réellement de leur direction et succombent à l'appel de ce lieu. Cet endroit que je qualifierais de merveilleux, au souvenir de la magie qu'il abritait lorsque nous nous y promenions. Un petit jardin céleste, des petites feuilles endormies aux pieds des arbres, des branches assompies à cause de la rude épreuve que leur infliche l'hivers progressant. Il sors sont nez de ce terrier, fait glisser ses yeux de droites à gauches et surgit sans que l'on ne s'y attende. Dans ce sursaut glacé, nos esprits se mettent à penser. Flottant sur un nuage grisé par l'ombre de la lune. Oui, la nuit tombe lentement, le soleil se laisse glisser le long des parroies de l'horizon. Y a-t-il plus bel instant que celui la même? Oui, il fut un temps où tout était bien plus merveilleux. Mais sans toi à mes côtés, je crois que je réussis de nouveau à distinguer la beauté de cette Terre ronde et bleu. J'arrive également à déceller l'immensité impressionnante de notre incroyable univers. Une chose, cependant, manque à l'appelle. Lee JinKi. Cette résonnance mélodieuse, l'amour que j'ai pu mettre dans ces intonations. Je ne les retrouve point, pas même avec mon violon. Lui que je croyais mon unique amant, il semble que tu lui ais empreinté une part de sentiment. Il parraitrait également que tu ne lui as jamais rendu cet outil indispensable car mes doigts se sont affaiblis. Mon subconscient, éblouit par ma mémoire, ne peut se concentrer un seul instant. J'ai eu peur, dans un premier lieu. Puis j'ai compris ces choses que tu m'as jadis murmurrées. Tel un souffle passagé mais marquant, je crois avoir senti de nouveau ses paroles se glisser dans mes tympas. "Il y a une chose plus important encore que l'amour. Cette chose qui nous permet de vaincre chacunes de nos blessures de guerre. Cette chose qu'on appelle le courage: je te la donne. Prends en soin, car après t'avoir donné mon amour, il ne me reste plus rien". J'en ais alors fait bon usage, mais je ne sais si la technique était la bonne. Car dans un instant de doute ou dans une perte de force momentannée, je ne cessais de contempler imaginairement ton visage pâle. Il parraissait, à travers ce voile blanc, me soutenir fermement. Me sourire. Tu sais, ce sourire que tu m'adressais souvent. Ces grands yeux qui me fixaient pensivement. Cette gaité que tu me renvoyais délicatement et qui me frolait doucement. Dans ce mirage, implorant le courage, je sentais renaitre en moi un flemme qui, je le savais, ne disparaissait point. Elle s'aténuait parfois dans l'oublie passager et revenait chaque fois, plus forte encore. Plus rageuse, ravagant toutes pensées négatives sur son passage. Je te suis reconnaissante malgré tout. Je t'aimerai encore, malgré tout. Et ce malgré tout, presque quotidien, c'est une force qui s'est imprégné de moi. Je désirerais te remercier. Ici, dans cette forêt miniature, au milieu de cette nature pleurante. Là où la lune ris de nous, où les étoiles sont nos bougies et où l'amour est notre festin. Tu te retourne, et c'est merveilleux. Pas un seul de tes traits ne m'est étranger; comme si mon être tout entier avait développé la capacité de les imaginer vieillissants. Il a tenté de deviner, et il a visiblement réussit. Tu es comme dans ces rèves fougeux et malicieux. Ces songes que j'ai crus irréalisables jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à la dernière minute, la dernière seconde avant que ta voix ne parcours le long fil qui sépare la cabine téléphonique de mon portable. Jusqu'à ce que tu finisse cette phrase qui me demandait de te rejoindre au paradis. Il n'y a qu'à cette instant que j'ai compris que nous étions en vie. Que nous n'étions pas mort. Que ce paradis nocturne était bien celui de nos souvenirs. Alors j'ai respiré, j'ai cru me sentir renaitre. Non, c'était une réelle renaissance. Pardon mon amour, car de tes paroles je n'ai retenu que le courage. En oubliant l'espoir. Mais nous sommes là. Tu t'es relevé pour me prendre dans tes bras avec fouge. Unique reflet d'une longue et frustrante séparation finalement achevée. Tu ne m'as pas embrassé, nous avions l'infinis à nos pieds. En ce 10 Septembre 2010, la Terre s'était arrêtée de tourner.
"Bonne anniversaire ma bien aimée".
Du moin, c'est ce que mon coeur croyait.

Merci vous êtes trop chou mais je suis pas hyper fière de cet OS. En plus de ça Tooru l'a même pas commenté, c'est frustrant parce que c'est son cadeau d'anniversaire en plus XD. Mais merci les filles, je vous aimes et écrivez moi des HyunLi et des HyunHo: je vous aimerai encore plus !